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Un ancêtre Omani dans sa mosquée
Un ancêtre Omani dans sa mosquée

On ne s'ennuie pas !
Et bien des choses se sont passées depuis notre départ d'Iran ! Mais que vous raconter ?
Nous arrivons par bateau et nous sommes encore au large que nous sommes déjà accueillis par les immeubles fous et excentriques qui se dressent au loin. Le modernisme nous frappe. Rouler des milliers de kilomètres et vivre la nature pour arriver dans une telle oasis de modernité ! Ce modernisme est-il voué à exploser comme une finalité partout sur notre monde ?

Rolex fait un p'tit clin d'oeil aux deux cyclistes suisses !
Rolex fait un p'tit clin d'oeil aux deux cyclistes suisses !

80% d'Indiens et Pakistanais assurent les divers travaux du pays des Emirats arabes unis.

Nous nous enfonçons avec nos vélos dans la cohue du vieux quartier et trouvons l'hôtel indien le meilleur marché de la ville. Nous y resterons 5 jours à passer du simple univers des travailleurs indiens au monde fantaisiste des architectes.

Nous rencontrons un journaliste qui nous écrit un article dans le plus grand journal des Emirats, le Khaleej Times, où nous ne manquons pas de citer nos deux sponsors PricewaterhouseCoopers et Flexcell (vous pouvez lire l'article en faisant une recherche de "eric estivalet" dans www.google.com).
Puis nous quittons Dubaï direction Oman. Sur 70 km de désert et plaines sauvages, aucun campement possible, la route est bordée de grillages ! Pas très esthétique mais efficace pour protéger leurs chameaux contre le flux des bolides et gros 4x4 . Un homme en bord de route nous indique une ferme proche. Nous sommes accueillis par trois Indiens et une quinzaine de faucons en p'tits nains de jardin, sauf que ceux-ci sont vivants, attachés par la patte à un petit piquet. Pour l'info, un faucon coûte 25'000 euros ! Le propriétaire de la ferme se déplace spécialement pour nous voir et nous invite à rester le lendemain matin afin d'assister à leur entraînement à la chasse. Le faucon est un symbole et une passion, mais il faut savoir qu'un seul d'entre eux pouvait nourrir de sa chasse jusqu'à 20 personnes.

Quelle complicité !
Quelle complicité !

Le lendemain, nous sommes déjà à Al Ain, douane du Sultanat d'Oman. Nous avons totalisé l'incroyable distance de 179 km aux Emirats !

Oman
Nous entrons dans notre 12ème pays, douane sans question et haie d'honneur des Omanais. Ils parlent avec respect et notre feeling est bon. Leur costume traditionnel est partout, même chez les enfants.

On se sent bien ici. Nos bivouacs sont discrets et personne ne nous dérange. On traverse la montagne par la grande route et on roule direction la mer pour la longer, puis direction Muscat, la capitale. A gauche la mer, à droite une haute montagne désertique qui nous appelle encore. Malgré nos petits pneus, on tourne et fonce dans le chemin de cailloux défoncé par les pluies.

A propos des petits pneus
Pour répondre à des lecteurs : 95% de notre route est asphaltée, ce qui ne justifie pas de mettre de gros pneus. Le roulement est beaucoup plus grand et la fatigue diminuée. De plus, ces pneus allemands ne crèvent pratiquement jamais, 4 crevaisons entre Chris et moi sur 1,5 an de route. Quatre gros pneus pliables sont tout de même dans mon sac et je vais probablement les mettre sous peu vu les pistes qui nous attendent à Oman.

La piste nous mène dans une belle gorge profonde "Wadi Bani Awf".

Entrée de la gorge
Entrée de la gorge

Deux fous
Après 17 km, les choses se compliquent ! Le fond de la gorge grimpe direct à 2'000 m d'alt. On pousse fort sur les pédales et il fait chaud, ça ne suffit pas ! On descend des vélos et pousse encore mais ça ne suffit toujours pas. Nous devrons être deux a pousser le même vélo sur 50 m puis retourner chercher le 2ème vélo. Nous avons fait cela toute la journée pour 28 km, plus fatigués que jamais et nous avons seulement vu au loin le village où nous aurions pu boire et manger..

Mais pousse donc !
Mais pousse donc !

Mais quelles récompenses !

Une anectode
Lors d'un moment les plus durs où nous poussons les deux le même vélo, un 4x4 venant du haut s'arrête et l'on nous mitraille de photos. Il est journaliste au Stern, hebdomadaire allemand de grande distribution. Après les photos, l'interview dans la sueur et la poussière

Wadi Abyadh
On enchaîne sur une autre gorge " Wadi Abyadh", plat et large avec un mince filet d'eau clair.

Christine est invitée à boire le café
Christine est invitée à boire le café

Apres tout ça ! quelques mises a jour ne sont pas inutiles..

Le décrassage ou la baignade ?
Le décrassage ou la baignade ?

La baignade
La baignade

Lavage
Lavage

Séchage
Séchage

Nous arrivons à Muscat, ville moderne étendue dans les fonds de vallées. Nous sommes invités dans une maison chez Reinhard, autrichien travaillant pour le ministère du tourisme. Sur la route depuis 18 mois avec 16'440 km, la famille nous réclame et nous méritons quelques vacances.. Alors comme promis, munis d'un billet d'avion, nous rentrons en Europe durant 6 semaines. Nos sacoches et vélos restent chez Reinhard. Ce break a filé très vite et nous n'avons pas vu la moitié des amis. Eric a pris exactement 8 kg et Chris 3 ! Ginette (maman d'Eric) fait un cadeau à son fils.. elle organise une projection de photos et invite une centaine de personnes.

Nous sommes de retour à Muscat depuis une semaine. Un cinéaste slovène, installé également chez Reinhard, nous propose d'être acteurs dans son film publicitaire sur Oman pour le ministère du tourisme. On accepte avec plaisir.

Le cinéaste au 2ème plan
Le cinéaste au 2ème plan

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